Dans une petit ville portuaire sujette aux typhons, la réputation de Mio, entrepreneuse de pompes funèbres, n’est plus à faire ; c’est du moins ce qu’un ami de Daikichi lui explique alors que celui-ci vaque à son inoccupation désintéressée, la comparant à un vautour couche-toi là, prête à entreprendre ses clients en deuil de plus d’une manière... Aussi lorsque Daikichi tombe sur une petite annonce de Mio, à la recherche d’un collaborateur, le jeune homme y voit-il une manière de percer ce mystère, et peut-être susciter quelque fantasme, autant que de céder à la pression parentale. C’est un fait : une autre pression, atmosphérique, travaille Mio, et suscite chez elle un désir réflexe, qu’elle a tôt fait d’exprimer à son nouvel employé, désemparé par son apathie, spectrale et sexuée...