"Notre projet artistique n’est pas un enregistrement, c’est une balade sensuelle où l’on prend le temps de se promener et de regarder les "paysages", nous dit le directeur Bruno Hullin. "Le paysage n’existe pas. Il est symbolisé par les corps des femmes". Les interprètes, parées de leurs costumes, sont filmées afin d’accentuer ces courtes scènes compte tenu de leur carrière et de leur vie. Les étapes du Crazy Horse recréés dans un studio de cinéma. Pour être capable d’exprimer cette ballade onirique, Hulling a filmé le spectacle dans un studio de 1300 mètres carrés dont l’espace était dans une totale obscurité "illimitée".