Marc Engels, né le 29 octobre 1965 à Bruxelles et mort le 9 avril 2020, à l'âge de 54 ans, dans cette même ville, est un ingénieur du son belge. Cadet d'une famille de trois enfants. Sa sœur, Anne est pharmacienne. Son frère, Yves, est artiste peintre. Il est marié à Sabine. Outre sa passion pour le son, les voix, le cinéma, Marc Engels, épicurien, est un ambassadeur du vin nature. En 1987, Marc Engels sort diplômé de l'Institut des arts de diffusion (IAD), une école supérieure des arts belge dans le domaine des arts du spectacle et des techniques de diffusion et de communication. Il commence son parcours professionnel par des prestations dans les domaines tels que communications gouvernementales, films institutionnels, news national (RTL, RTB et VRT) et international (FR2, FR3, BBC, CNN, etc.), clips musicaux et reportages. Au cinéma, il est d'abord assistant sur divers courts-métrages, puis passe à la module pour, entre autres, le court-métrage «Le Pendule de Mme Foucault» du réalisateur Jean-Marc Vervoort, qui obtient le prix de la bande sonore au festival de Bruxelles en 1995. C'est d'ailleurs, le réalisateur Jean-Marc Vervoort qui va offrir à Marc Engels, son premier long métrage format TV, en tant que chef son: Division d'honneur en 2001. Les premiers films de Marc Engels en tant qu'ingénieur son pour le grand écran, sont «Le Gardien de buffles» de Nghiem Minh Nguyen-Vo en 2003 (tourné au Viêt Nam) et «Calvaire» de Fabrice Duwelz en 2004. Marc Engels va enchaîner les longs métrages, fidèle à plusieurs réalisateurs, dont Rémi Bezançon, Éric Rochant, Jérôme Salle, Joachim Lafosse, etc. Marc Engels travaille avec plusieurs assistants, en autres Grégory Noël, Vincent Breau, Thomas Gastinel, etc. En 2017, il reçoit le césar du meilleur son pour le film «Odyssée» de Jérôme Salle. Marc Engels est connu, en France, pour ses prises de son sur la série française «Le Bureau des légendes», le dernier épisode de la série lui est dédié à titre posthume. Il est mort le 9 avril 2020 de la COVID-19. Ses derniers quatre longs métrages en tant qu'ingénieur son, qu'il n'aura pas pu voir fini: «Atlas» de Niccolo Castelli, «Dune Dream» de Samuel Doux, «The sound of Philadelphia» de Jérémie Guez et «Tokyo Shaking» d'Olivier Peyon. La dernière voix que Marc a enregistrée est celle de la comédienne Karin Viard, dont il disait: «elle sait poser sa voix comme ne le font que les grandes comédiennes». Source: Article "Marc Engels" de Wikipédia en français, soumis à la licence CC-BY-SA 3.0.